L'existence est un plat qui se mange tiède.

1 juillet 2008

L'existence est un plat qui se mange tiède.

Il est 22h09 alors que je me décide enfin à écrire sur le blog des Littérateuses.

Il vente un peu, mais il fait encore chaud dehors. Je viens de passer deux longues heures à déambuler dans les rues mortes de ma banlieue merdique. C'est tout ce que je trouve à faire, lorsque le temps est trop lourd, trop long. Je marche, j'écoute de la musique.
Je suis allée dans la cour de mon ancienne école primaire. Elle était déserte, magnifique. J'me suis assise sur une balançoire, j'ai regardé le ciel, j'ai apprécié un peu le silence ambiant.

Je ne sais pas pour vous, les littérateuses, mais de mon côté, la vie a été très rock n' roll dans le dernier mois.
Mais très, très. Il s'en est passé, des choses.

Je ne suis plus avec Pierre. En fait, je me dis que nous n'avons peut-être jamais été ensemble.
Simplement. Ça ne collait pas, marchait pas, cliquait pas.
Bref.
Je me suis enfin avoué ce qui devait être avoué. Depuis longtemps, je crois, j'aurais dû me l'avouer à moi même.

[ Celui que j'aime a les cheveux bouclés et le plus joli nom de l'Univers:
(Romain)
. ]

Tout simplement.

Je suis revenue habiter chez mes parents. Je travaille à nouveau chez Dairy Queen. I'm hardrocking the ice cream, yeah! Et dès que j'ai l'argent, je file en France, en Vendée, plus précisément. Le rejoindre, sur le bord de la mer.
The ocean was born today, and i'll show you how.

J'aime la vie, malgré tout, lorsqu'elle est un putain de capharnaüm.

J'vous aime les littérateuses. J'réécris bientôt.

Stéphany